31 restaurants rétrogradés en 2024

Comme l’année dernière, le Guide Michelin a divulgué de manière anticipée les restaurants perdant une ou plusieurs étoiles. Deux semaines avant l’annonce des grands lauréats prévue le 18 mars, il est temps de faire le tour des établissements qui, en 2024, verront leur ou leurs étoiles s’éclipser. Dans toute la France, 31 établissements ont été affectés, dont 8 se trouvent à Paris et dans sa région. Ces nombres sont relativement faibles si on les comparent aux années précédentes ; le directeur du Michelin note ainsi la forte résilience des chefs qui, malgré l’inflation et les difficultés de recrutement, ont su conserver une qualité exceptionnelle.

Parmi les 31, 12 perdent leur distinction à cause de changements significatifs tels que le départ du chef, un changement de direction, la vente, ou tout simplement la fermeture du restaurant. Si la déception est sans doute de mise pour les 19 autres, rétrogradés pour une baisse de qualité dans leur cuisine, l’espoir de reconquête peut briller pour récupérer la précieuse distinction dès 2025 !

En Île-de-France, les retraits concernent exclusivement des restaurants une étoile, tels que « L’Atelier Robuchon Saint-Germain » et « Ogata ». Ces derniers reviennent à une simple mention dans le Guide… alors que le restaurant « Sur Mesure », du fait du départ de Thierry Marx, est tout simplement retiré du Guide Rouge.

Un restaurant 3 étoiles perd une étoile

Malgré le départ d’Eric Fréchon du Bristol, le restaurant conserve ses 3 étoiles en 2024. C’est au contraire le restaurant René et Maxime Meilleur qui passe à 2 étoiles !

Un restaurant 2 étoiles perd 1 étoile

L’Auberge du Cheval Blanc, une institution en Alsace, perd une 2ème étoile acquise en 2015.

Un restaurant 2 étoiles est retiré du Guide

Le Sur-Mesure, à Paris, quitte le Guide Rouge suite au départ de Thierry Marx et à la mise en place d’une nouvelle équipe.

28 restaurants perdent leur seule étoile Michelin

Sur les 28 restaurants perdant leur étoile, les 14 suivants sont rétrogradés du fait de la qualité de la cuisine :

  • ASPIC, à Paris
  • La Barbacane à Carcassonne, dans l’Aude
  • Le Bénaton à Beaune, en Côte-d’Or
  • Buerehiesel à Strasbourg, dans le Bas-Rhin
  • Le Cénacle à Toulouse, en Haute-Garonne
  • Le Chiquito à Méry-sur-Oise dans le Val-d’Oise
  • La Condesa, à Paris
  • Au Déjeuner de Sousceyrac à Sousceyrac-en-Quercy, dans le Lot
  • Le Foch à Reims, dans la Marne
  • L’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle, dans le Var
  • Le Roza à Nantes, en Loire-Atlantique
  • Le Sérac à Saint-Gervais-les-Bains, en Haute-Savoie
  • La Table de la Mainaz à Gex, dans l’Ain
  • Le Val d’Auge à Bondues, dans le Nord

Les 12 restaurants ci-dessous sont quant à eux rétrogradés du fait d’un changement de chef, d’une vente ou d’une fermeture prolongée :

  • Le 1825 – La Table à Gesté, dans le Maine-et-Loire
  • L’Atelier de Joël Robuchon – St-Germain, à Paris
  • L’Auberge Nicolas Flamel à Paris
  • Le Château de Courban, en Côte-d’Or
  • La Dune du Château de Sable à Porspoder, dans le Finistère
  • ERH, à Paris
  • Jin, à Paris
  • Nature à Armentières, dans le Nord
  • Ogata, à Paris
  • Les Oliviers à Bandol, dans le Var
  • La Signoria à Calvi, en Haute-Corse
  • René’Sens à La Cadière-d’Azur, dans le Var

Enfin, ces 2 restaurants quittent malheureusement le Guide Michelin :

  • Les Loges à Lyon, dans le Rhône
  • Le Sénéchal à Sauveterre-de-Rouergue, dans l’Aveyron