Moulin Kircher

Le Moulin Kircher, installé depuis plus de 8 générations sur les terres d’Ebersheim dans le Bas-Rhin, est une entreprise familiale membre du mouvement Slow Food, qui compte environ 100 000 membres répartis dans une cinquantaine de pays. L’objectif de ce mouvement ? Valoriser les producteurs et le terroir tout en respectant la nature et la biodiversité. Exactement le credo de la meunerie, aujourd’hui entre les mains de Jean Kircher, qui s’oppose à la course à la rentabilité pour redessiner les contours d’une branche agroalimentaire saine et durable.

Maison du Fromage

Après quelques mois de fermeture courant 2020, la Maison du Fromage a finalement rouvert ses portes en fin d’année ! Plus ancien commerce de bouche de Limoges, véritable institution de la rue Ferrerie, cet établissement chargé d’histoire appartenait à la famille Garot depuis 1935. Après un passage de témoin non sans émotion, c’est aujourd’hui Gilles Dudognon, chef étoilé, qui fait revivre ce temple gastronomique dans le plus pur respect de la tradition.

Velleminfroy

C’est dans le village éponyme de Haute-Saône que l’eau Velleminfroy prend sa source. Jouissant d’une minéralisation exceptionnelle, elle associe teneur remarquable en calcium et magnésium, pauvreté en sodium, et absence de nitrates, de pesticides et de traces de médicaments. Depuis 2004, l’exploitation est gérée par Paul Poulaillon : ce boulanger de formation s’attache à faire connaître son eau digestive et gastronomique, petit morceau de patrimoine franc-comtois.

Vache Tigre

A une heure d’Ajaccio, au cœur de la plaine Taravo en Corse-du-Sud, la famille Abbatucci valorise sous l’étendard du bio la race bovine Saïnata, autrement baptisée « vache tigre ». Dans la ferme familiale, les veaux broutent les herbes du maquis dès l’âge de 3 mois, en toute liberté, ce qui confère à la viande une belle couleur rosée, une saisonnalité du goût et des saveurs puissantes. La tendreté incomparable des veaux tigres séduit plusieurs établissements gastronomiques parisiens.

Pêcherie Parpillon

A Bourdeau, en Savoie, charmant village établi sur la rive ouest du lac du Bourget, la pêcherie Parpillon perpétue depuis 1857 l’art de la pêche traditionnelle. Aujourd’hui entre les mains d’Olivier Parpillon, pêcheur professionnel, cette entreprise familiale est animée par la même passion du produit depuis 4 générations et fournit des restaurants gastronomiques réputés.

Ferme Darrigade

Implantée à Soustons depuis cinq générations, la ferme Darrigade produit des céréales et des légumes, élève des canards gras (terroir oblige !)… et cultive également la cacahuète, ce qui rend le lieu unique en France ! Par cet audacieux pari et par la qualité de ses produits, la famille Delest a séduit nombre de tables gastronomiques, dont celles du Relais de la Poste à Magesq (2 étoiles).

Alain Milliat

Sélectionner, doser, rectifier : Alain Milliat bichonne ses jus comme un maître de chai soigne le vin. En 1997, après 15 ans d’activité, il rêve de nouveaux projets et se lance dans la confection de jus de fruits et nectars haut de gamme à destination des grandes tables gastronomiques. Aujourd’hui, ses produits s’exportent dans plus de 20 pays et envoûtent chaque jour les clients de restaurants étoilés, d’hôtels de luxe et d’épiceries fines.

L’Huilerie Beaujolaise

Un fruit, une huile : il ne faut pas plus de quatre mots pour retranscrire la philosophie de l’Huilerie Beaujolaise. Sous la houlette de Jean-Marc Montegottero, artisan huilier à Beaujeu depuis 1982, cette maison bourguignonne conjugue savoir-faire séculaire et évolutions modernes pour élaborer des huiles naturelles aux saveurs raffinées et authentiques.

Le beurre Bordier

Fromager affineur, Jean-Yves Bordier endosse également le rôle d’artisan beurrier en prenant la tête de « La Maison du Beurre » à Saint-Malo en 1985. Beurres doux, demi-sel, salé, mais aussi parfumés au yuzu, aux algues, au piment d’espelette, au sarrazin… Ce passionné prend plaisir à créer autant qu’à répondre aux exigences des chefs ! Fils et petit-fils de fromagers-beurriers, Jean-Yves Bordier a indéniablement le lait dans le sang.

Le Beurre de Madame

En décidant de revaloriser la race Froment du Léon, menacée d’extinction dans les années 50, Thierry Lemarchand n’a certes pas choisi la facilité. Présentant un faible rendement (entre 8 et 10 L par jour), cette vache du rameau celtique se révèle 3 à 4 fois moins productive que sa comparse Holstein. Un point non négligeable, quand on sait que 18 L de lait sont nécessaires pour fabriquer 1 kg de beurre ! Le pari est pourtant largement gagné : le Beurre de Madame a conquis les plus grands noms de la gastronomie française.