Une philosophie paysanne et durable
Paysans, ils s’en revendiquent. Lorsque Paul et Marie-Noëlle Renault reprennent la ferme de l’Entillère à Louvigné-de-Bais en 1976, ils comptent essentiellement y développer une activité laitière. C’est pourtant leur modeste élevage de pigeons qui leur fera connaître la notoriété ! « Les Volailles Renault », c’est l’accomplissement d’une vie que leur fils Olivier perpétue à leurs côtés depuis 2013.
Plébiscitée par les grands noms de la gastronomie comme Tizon, Passard, Roellinger ou Gagnaire, la ferme familiale abrite des espèces insolites : entre cailles, chapons et faisans, des poulets cous noirs, des canes croisées sauvages ou des canes de barbarie s’égaillent sur un parcours herbeux de 5 hectares selon leur rythme biologique naturel. En parallèle, l’exploitation est l’une des premières à avoir réhabilité la Coucou de Rennes, « le poulet de la grand-mère ». Ancienne race bretonne menacée d’extinction, cette reine des volailles élevée 150 jours (contre 81 pour un label rouge) est dotée d’une chair remarquablement tendre et savoureuse.
Ni OGM, ni farine animale, ni résidus céréaliers : pour nourrir leurs protégées, le clan Renault mise sur des ingrédients nobles directement produits sur site. Ainsi, les 25 hectares restants se consacrent à la culture de céréales destinées à l’alimentation des volailles (blé, triticale, orge, pois, féverole, maïs, luzerne).
Animées par des valeurs éthiques, sociales et écologiques, les volailles Renault se démarquent par leur tendreté et leur saveur incomparables. Les tables prestigieuses, comme l’Auberge du Pont d’Acigné à Noyal-sur-Vilaine (1 étoile), ne s’y sont pas trompées.